Randa El Kadi Imad

Si les voyelles de Rimbaud étaient lues en couleurs, les poèmes de Randa El Kadi Imad se déploient en une variété de teintes qui en disent long sur ce qui la remue de l’intérieur.
Le “rouge” pour l’intensité des émotions vécues à un niveau personnel, le “blanc” et le “noir” pour l’ambiguïté du pays natal, le “vert” pour les paysages naturels inspirateurs, et finalement la “palette” pour le langage des sens et des désirs. Un kaléidoscope de couleurs que la poétesse chante sur le rythme effréné de ses vers qui oscillent entre tradition et modernité.

Fady Noun

Sous sa belle couverture, sobre et évocatrice, ce recueil est un récapitulatif du travail poétique de Fady Noun, dont la signature est familière aux lecteurs de L’Orient-Le Jour. Tout au long de sa carrière de journaliste, son auteur a continué à écrire, sous cette forme personnelle, dans et sur la tragédie où le Liban est plongé, estimant que la culture est aussi vitale pour lui que le pain, l'eau et le vin. Ce recueil est le résumé d'une vie et d'un monde, un entrelacement de ses souvenirs personnels, des tragédies publiques et des dialogues avec un Dieu qui disent que le chemin des hommes n'est pas privé de signes. Une parole franche et en même temps habitée par le mystère.

Ishtar Jaulin

Un hymne à la différence, un cri du cœur de la mère qui porte sa fille autiste comme un talisman, comme on porte la vie au-delà de cette vie. C’est à la fois un chemin de résilience et d’amour inconditionnel.

Ce livre, c'est l'histoire de Céline, une étoile étincelante au cœur de l’obscurité et de la guerre du Liban qui illuminera votre cœur. 

Ce livre, c'est une ode à Céline dont la différence a creusé un fossé entre elle et les autres, tout en donnant un sens plus fort et plus beau à la vie de ses parents et de son frère. 

Ce témoignage captivant est garant d’espoir. Il vous permettra de vous découvrir à travers certaines épreuves que d’autres auraient vécues…

ZEINA NADER
ou la peinture faite femme.

Elle s’habille de son art et son art l’habite, comme une seconde peau. Zeina Nader fait partie des personnes qui portent la passion en elles, comme un savoir-faire, comme un savoir-peindre. Entourée de ses pinceaux et de sa palette aux mille couleurs, cette magicienne des toiles officie comme un grand maître, ses tableaux explosent de vie ; de cette joie de vivre qui la caractérise si bien. Généreuse jusqu’au bout de son pinceau, constamment fourni de matières, elle mixe, elle donne, elle transmet, elle crée, intra-muros et extra-muros.

Ambassadrice-peintre, elle transporte les couleurs du Liban partout où elle va, exposant ses œuvres dans les villes connues pour être les berceaux de l’Art, décrochant des prix souvent couronnés d’excellence, avec l’aisance naturelle de celle qui ne cherche rien et qui reçoit tout, comme un juste retour de la vie. Elle sillonne le monde et marque de ses traces indélébiles les expositions les plus prestigieuses. La liste des pays qui ont accueilli ses toiles est aussi longue que son histoire intime avec la peinture. Zeina Nader ressemble en tous points aux grands maîtres de la peinture : ceux qui ne se prenaient pas au sérieux alors qu’ils détenaient le secret d’une alchimie qui a perduré à jamais. Ce deuxième opus que vous tenez en main est la quintessence des dons multiples que Zeina possède et maîtrise : celle de peindre des mots et écrire des couleurs. En plusieurs langues.

Bélinda Ibrahim

Nada B. Raad

« Des images qui tournent en boucle et faisandent dans la tête, le volume qui monte d'un cran, devient intolérable et la traque qui commence. Une vie à l'affût de l'instant propice, du membre vulnérable à la traîne du troupeau.
Plus l'image est lisse et plus la bête rôde.»

En Macédoine, en 2008, une histoire réelle de meurtres en série défraya la chronique, stupéfiante par l’identité présumée du tueur. Jamais pareille personne n’avait commis pareils crimes.

Découvrant dans la presse cette affaire insolite, l’auteure voulut comprendre ce qui s’était passé. Dans ce roman, fruit d’un séjour sur place et d’un long travail d’investigation, elle croise pour la première fois les faits avec un élément inexploité majeur : les propres écrits du suspect. Pourra-t-elle enfin résoudre une affaire qui a sidéré le monde entier ?

Nada B. RAAD est architecte, écrivaine et journaliste. Née à Beyrouth, elle vit en France depuis 1988. Elle est l’auteur du roman Le jour où l’agave crie.

Elle est née pour dire son enfance, sa famille, son pays, sa méditerranée. Elle est née pour aimer, pour ses coups de gueule, pour dénoncer. Elle est née pour ses racines en terre et les étoiles dans le ciel. Elle est née pour la poésie, celle que tout le monde partage parce que les mots portent nos vies. Voici ce que dit Randa El Kadi Imad dans les effluves de sa vie.

Antoine Boulad